
Dans le futur, on se greffera des implants dans le crâne, qui pourraient bien agir comme de la drogue ! C’est mon copain Michel qui va péter un câble, lui qui a déjà peur de se faire hacker son smartphone, imaginez pour son implant cérébral…
Ben oui, réfléchissons deux secondes, si des scientifiques peuvent fixer un implant dans votre tête pour stimuler le cerveau et activer des zones motrices ou des nerfs optiques, alors pourquoi ne pourraient-ils pas utiliser ce type d’implant pour stimuler et affecter nos perspectives, notre humeur, nos sécrétions d’endorphines et autres molécules du plaisir ?
De la drogue digitale ?
Bref, il est très facile d’imaginer une drogue digitale pilotable depuis mon smartphone. Sans aller jusqu’à s’ouvrir la tête, il existe déjà des dispositifs pour interagir avec le cerveau : les casques EEG pour jouer avec la Force comme dans Star Wars, pour se concentrer sur sa relaxation, ou encore le capteur Thync qui stimule la tête pour ne pas s’endormir (mieux que du café). En effet, le principal avantage de la drogue digitale est le contrôle : le dosage est parfait, terminées les overdoses, finies les descentes sans fin, enfin une garantie de service…
Atteindre le 7e ciel
De l’autre côté de l’Atlantique, le Dr. Stuart Meloy a développé un orgasmatron (comme son nom l’indique, un stimulateur d’orgasmes), un peu par hasard, en travaillant sur les effets secondaires d’un stimulateur sur la moelle épinière pour lutter contre les douleurs. Il raconte en 2004 que « quand, ils ont allumé le système, la patiente a commencé à gémir et à hyper ventiler. Ils ont évidemment éteint l’appareil (…) quand elle a repris son souffle, elle leur a dit « il va falloir que vous appreniez à mon mari comment faire ça « ». L’appareil de Meloy nécessite une intervention chirurgicale et coûte 3.000 dollars. Le septième ciel n’a pas de prix…
Thomas Papadopoulos