
Salut les cro-magnons !
Cette semaine, Eline est allée pour vous lecteurs dans la nation arc-en-ciel, l’Afrique-du-Sud, et plus exactement au Cap ! Se tenaient là-bas AfricaCom, l’événement télécommunication africain par excellence et Africarena, événement organisé par la French Tech. Suivez-la !
Ces deux événements, pas si complémentaires se tiennent tous les ans au même endroit la même semaine à Capetown. L’un est organisé par les africains pour les africains bien que presque tous les intervenants soient américains ce qui étonne plutôt et l’autre organisé à la française pour les investisseurs français à la recherche de projets à financer en Afrique. Pendant l’AfricaCom, on parle principalement de télécom mais aussi de toutes les technologies qui l’entourent telles que la 5G, l’IoT, l’intelligence artificielle et bien d’autres sujets que je n’ai pas pu couvrir passant mon temps à chercher les salles que personne ne savait m’indiquer correctement. Pour Africarena, le focus est essentiellement fait sur les start-ups en recherche de financements, les keynotes ou panels étant plus rares mais toujours de très bonne qualité ! Dans l’ensemble ce qui était intéressant était la façon d’aborder les sujets en parlant très peu des lacunes du pays ou du continent mais plutôt des opportunités à venir ! Et surtout, PERSONNE ne doit être laissé de côté, et ça ça semble effectivement primordial (surtout en Afrique-du-Sud).
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Côté gastronomie à Capetown, c’est très simple, il vaut mieux être carnivore. Je ne vous parlerai pas de mes repas à AfricaCom ou Africarena car pour l’un il n’y avait rien sur l’événement et pour l’autre je n’ai pas mangé sur place, mais je peux vous parler des petits déj à l’anglaise, des barbecues à n’en plus finir, des potjie (spécialité afrikaner), un délice ! Enfin, je vous parle de choses cool sans preuve à l’appui mais voici un petit déj à l’anglaise pris dans un hôtel incroyable appelé le Vineyard.
« Valeur = Expérience/Attentes »
C’est le Président du conseil des commissaires de la Commission nigériane des communications, Olabiyi durojaiye qui nous lance sur le sujet (il parlait alors de la 5G). En effet, les autres réseaux restent nécessaires mais nous continuons à innover et à rechercher de nouvelles solutions car nous avons déjà goûté à ces innovations et l’expérience nous pousse à chercher de nouvelles sensations afin de vivre de nouvelles expériences qui iront au-delà de nos attentes. Et c’est ce processus qui peut être généralisé et qui détermine la valeur des choses. Je trouvais l’analyse très juste et intéressante.
Les réseaux de neurones faits maison
De quoi a besoin l’IA pour fonctionner ? Réponse simple : data. Mais sachez qu’il est possible de créer son propre réseau de neurones avec peu de data ? Easy ! Il suffit de partir de modèles déjà existants et libres d’accès juste ici.
Pour ce faire, il suffit d’implémenter des modifications à la dernière « couche » du système de deep learning en utilisant les datasets à disposition en ligne. Une chose à savoir, choisissez vos data/collection d’image pour qu’elle soit aussi semblable que possible à celle utilisée dans le modèle choisi.
Aerobotics, la solution d’IA pour les agriculteurs
Aerobotics, la start-up qui fera très certainement parler d’elle (nous l’avons d’ailleurs retrouvé à Africa Com et Africarena). Elle était présentée par son directeur financier et responsable développement, Timothy Willis. Aerobotics a conçu des drones dotés d’IA permettant de mapper les cultures d’arbres ou vignobles. Le drone récupère les données qui sont ensuite analysées par l’IA ce qui permettra de trouver les failles dans la culture. La solution permet de localiser les spécimens malades et d’indiquer le chemin à l’agriculteur qui prendra ensuite le relais. Ils veulent continuer le développement pour permettre aux drones même de déterminer la maladie qui toucherait les individus malades et envoyer directement un diagnostic à l’agriculteur. L’IA et l’agriculture, le beau ménage !
Pour conclure sur ces deux événements africains, le contenu était très variable en fonction des speakers mais aussi des sujets. Un conseil si vous y allez l’année prochaine, visitez les lieux à l’avance, ça vous permettra d’économiser quelques dizaines de minutes de recherche des différentes salles. Un autre bémol : aller en Afrique pour en connaître plus sur le continent et entendre une majorité d’accents américains parmi les speakers… Enfin, une bonne note pour le focus sur l’avenir !
Coming next!