
WTF ! Dans le futur, on tombera amoureux des robots. C’est mon copain Michel qui va être content, lui qui n’arrive pas à pécho, même sur les Tinder et compagnie…
Un compagnon pour la nuit
Une start-up américaine Casper (spécialisée dans les matelas et les coussins) a lancé Insomnobot 3000, une intelligence artificielle qui vous fait la conversation pendant vos nuits d‘insomnie. Lindsay Kaplan, chargée de communication, explique qu’« [ils] voulaient un bot qui soit aussi humain que possible, pour donner l’impression de parler à un ami. Ils ont demandé à plusieurs groupes test d’échanger des SMS avec le bot sans les prévenir que c’en était un. Un vrai test d’authenticité. Le jour où un groupe n’a pas compris la supercherie, ils se sont dit qu’ils étaient prêt ». Déjà aujourd’hui, plusieurs constats d’empathie entre robots et personnes âgées ou encore entre robots et autistes ont été révélés. Un ami me racontais que lorsqu’il fait tomber son robot Nao – le petit robot d’Aldebaran est connu pour sa position de sécurité en cas de chute – ses invités s’offusquent.
You up? https://t.co/UGzbNO9RMK
— Casper (@Casper) 22 septembre 2016
De nouvelles expériences
Plus iconoclaste encore, David Levy, l’auteur de Love and sex with robots explique que « d’ici à 2050, les êtres humains tomberont amoureux et se marieront avec des robots humanoïdes. On sera capable de construire des machines qui nous ressembleront et reproduiront nos émotions : il deviendra quasi naturel de les aimer. C’est inévitable ». Dans son étude sur les Sexbots, John Danaher, professeur de droit irlandais, a classé différents avantages à aimer un robot en quatre catégories. Tout d’abord, les avantages légaux. Ben ouais, un robot n’est pas soumis aux lois humaines. Les avantages moraux : encore une fois, un robot n’est pas un humain. Les avantages médicaux. Un robot n’a pas de maladie. Les avantages industriels : un robot se fabrique à la chaîne et… ne fait pas grève ! Un autre avantage potentiel serait que les robots peuvent faire des choses que les êtres humains ne seraient pas capables de faire. Ainsi, de nouvelles d’expériences sexuelles non-humaines pourraient apparaître. C’est un point qui devrait enthousiasmer les futuristes et les transhumanistes. En revanche, on ne satisfait pas un robot, et il ne fera jamais que très bien simuler… Finalement les visions futuristes des films comme Her, Ex Machina, ou encore de la série Real Humans ne sont peut-être pas aussi improbables que ça lorsque l’on y réfléchi à deux fois.
François Doux